10 choses à savoir sur la FIV
1. L’infertilité est une pathologie commune
De nombreux couples sont confrontés à l’infertilité, un phénomène courant qui touche environ 1 couple sur 6 dans les pays développés et jusqu’à 1 couple sur 4 dans certaines régions, comme les pays subsahariens. Les raisons de l’infertilité sont souvent attribuées à la femme (1/3), à l’homme (1/3) ou aux deux (1/3). Face à cette réalité, environ 10 % des couples infertiles ont recours à la FIV pour pallier ce problème de fertilité. Ces statistiques sont en constante augmentation, tant dans les pays développés que dans les pays en voie de développement.Il existe également des individus fertiles qui font appel à l’Assistance Médicale à la Procréation ou à la FIV pour concevoir d’autres enfants à un âge avancé, ainsi que pour des couples de même sexe dans certains pays ou pour des personnes atteintes de maladies génétiques. À l’heure actuelle, 2% des bébés naissent grâce à la FIV. Une fois toutes les techniques FIV épuisées et si c’est scientifiquement prouvé que le couple ne peut plus avoir d’enfants d’une manière naturelle ou assistée, dans ce cas uniquement nous pouvons parler de stérilité.
2. La FIV nécessite une préparation
La fécondation in vitro, ou FIV, se produit lorsque les follicules ovaires contenant des ovocytes ou ovules sont retirés des ovaires après la période d’ovulation. Ils sont fécondés au laboratoire grâce au spermatozoïde du partenaire. Les embryons produits sont replacés à l’intérieur de l’utérus. Le processus de préparation peut être long, car le corps de la femme est généralement stimulé afin que les ovocytes puissent être recueillis. Cela nécessitera une stimulation ovarienne, des contrôles de prise de sang, des échographies pendant plusieurs jours voir semaines avant la collecte des ovocytes. 2 à 5 jours après la ponction ovocytaire qui se déroule au Centre FIV, le transfert embryonnaire est effectué. Au total le traitement peut prendre environ 4-5 semaines.
3. Types de FIV et interventions associées
Il existe plusieurs techniques de FIV : l’Insémination Intra Utérine IAC appelée aussi insémination artificielle, la Fécondation In Vitro et l’ICSI Injection intra Cytoplasmique de Spermatozoïdes. Le choix de la technique sera dicté par le médecin gynécologue spécialiste en traitement de l’infertilité. Le but étant de préparer un bon ovule et assister un spermatozoïde à pénétrer les gamète femelles. D’autres interventions peuvent être associées à la procédure de FIV pour la préparation de la femme pour éliminer les polypes ou vérifier la cavité utérine avec une hystéroscopie diagnostique. Pour la collecte de sperme et en fonction de la situation de l’homme, une biopsie testiculaire peut être réalisée également.
4. Le prix global du séjour médical FIV peut être nettement supérieur aux coûts du cycle FIV
Les patients confondent parfois le coût du cycle avec le coût total du traitement.
Faire en sorte que le texte s’exprime de manière fluide et captivante : Le coût global du processus de fécondation in vitro englobe les échographies, l’extraction des ovules, les manipulations embryonnaires ainsi que la transplantation de l’embryon. Toutefois, étant donné que le traitement est spécialement conçu pour répondre à votre situation personnelle, les frais liés aux examens sanguins, aux médicaments et aux procédures complémentaires ne sont pas compris dans le prix initial et peuvent varier d’un patient à l’autre. Il est également nécessaire de payer les frais HFEA et la plupart des patients optent pour la sédation. Assurez-vous de demander à une clinique une ventilation complète des coûts et pensez à tout supplément supplémentaire que vous pourriez souhaiter avant de commencer le traitement.
Les patients confondent parfois le coût du cycle FIV pour l’ensemble du coût du séjour. A titre d’exemple le prix FIV en Tunisie est à partir de 2700 eur. Ce prix comprend tous les coûts médicaux y compris les analyses à faire obligatoirement avant d’entamer le cycle. Si nous rajouter le séjour en Tunisie du couple pour au moins 15-20 jours, les transferts entre logement, clinique, cabinet du médecin, la nourriture et 2 billets d’avion, le coût global peut dépasser largement le double des coûts de la procédure FIV. Avant d’entamer la procédure FIV à l’étranger, pensez à tous les coûts supplémentaires.
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5. L’âge de la femme compte
Lorsque l’on aborde le sujet de la fertilité, il est important de prendre en considération l’âge, car celui-ci joue un rôle crucial dans le taux de réussite. En effet, chez les femmes, la baisse de la fertilité commence à se faire ressentir dès l’âge de 35 ans et devient plus marquée au cours des années 30 et 40. Cela implique que concevoir devient de plus en plus difficile à partir de la quarantaine et que les chances de succès d’un traitement de fertilité diminuent considérablement à l’âge de 45 ans. Cette réalité est due au déclin progressif en nombre et en qualité des ovules dans les ovaires au fil du temps. En dépit d’une stabilité relative de la fertilité masculine, force est de constater que celle-ci diminue au fil du temps. En effet, la baisse des niveaux de testostérone entraîne une production moindre de spermatozoïdes. Tout comme les femmes, le sperme des hommes subit des mutations au cours du temps, entraînant une diminution progressive de sa qualité et de sa quantité. Cependant, pour les patients âgés, il n’y a pas de cause perdue. Cependant, si vous envisagez un traitement de fertilité, il est préférable d’agir rapidement plutôt que d’attendre.
Le traitement de la fertilité chez une jeune femme est plus efficace. La diminution de la fertilité chez les femmes commence dès l’âge de 35 ans et s’accélère avec le temps. À 40 ans, il devient beaucoup plus difficile de concevoir et à 45 ans, les chances de succès sont quasi-nulles. Ceci s’explique par la diminution du nombre et de la qualité des ovules dans les ovaires au fil du temps. Bien que la fertilité masculine soit plus stable, elle diminue également avec l’âge, en raison d’une baisse du taux de testostérone qui entraîne une production moindre de spermatozoïdes. Comme chez la femme, le sperme masculin subit des mutations au fil du temps, entraînant une diminution progressive de sa qualité et de sa quantité. Mais ne perdez pas espoir si vous êtes plus âgé, car il est toujours possible de suivre un traitement de fertilité. Cependant, il est recommandé de le faire dès que possible plutôt que d’attendre.
6. Les taux de succès de centres FIV peuvent être trompeurs
Les taux de réussite actuellement affichés ne prennent pas en compte votre situation individuelle et pourraient vous induire en erreur quant à vos chances de succès. Il est important de noter que certaines cliniques excluent les patientes présentant des facteurs de risque tels que l’âge avancé, une faible réserve d’ovules ou des problèmes gynécologiques spécifiques. Par conséquent, les taux de réussite élevés peuvent ne pas être pertinents pour votre cas particulier. Il est également important d’examiner attentivement ce qui est mesuré exactement. Certaines cliniques mesurent le succès par des tests de grossesse positifs, d’autres par une grossesse clinique et d’autres par des naissances vivantes. Il n’est donc pas jugé utile de comparer les taux de réussite de différentes cliniques ; ceci est soutenu par la HFEA qui conseille aux patients de ne pas comparer les taux de réussite.
Les taux de succès ne sont pas adaptés à vos circonstances exactes et peuvent donc donner une image trompeuse sur les chances de votre succès. Certains centres FIV refusent les patients qui ont peu de chance de procréer comme les femmes âgées ou celles qui ont une faible réserve ovarienne ou celles ayant un problème gynécologique spécifique. Ceci permet d’avoir des taux de succès élevés. Ainsi, ce taux de réussite élevé peut ne pas être pertinent pour votre situation particulière. Il est également important d’examiner attentivement ce qui est mesuré. Certains Centres FIV mesurent le taux de succès par des tests de grossesse positifs, d’autres par des grossesses et d’autres par des naissances. Il n’est donc pas utile de comparer les taux de succès des différentes cliniques tant que les méthodes de calcul ne sont pas clairement exposées.
7. Vous pourriez avoir besoin de plus d’un cycle de traitement FIV
Les taux de réussite de la FIV avoisinent les 35%, ce qui implique que la majorité des patients devront suivre plusieurs traitements avant de concevoir avec succès. Cependant, grâce au développement et au perfectionnement constant de nouvelles techniques, ces taux de succès ne cessent d’augmenter. Si vous commencez un traitement de fertilité, il est très important de penser que vous commencez une série de traitement, pas seulement des cycles de traitement individuels. Cela vous permet de vous préparer mentalement à la possibilité de refaire un ou plusieurs cycles.
8. Les embryons congelés sont aussi bons que les frais
Des études récentes ont suggéré que les ovocytes et les embryons congelés sont tout aussi viables que les frais. Aujourd’hui, les embryons produits en plus peuvent être congelés et utilisés à nouveau lors d’un deuxième cycle FIV. Beaucoup de couples optent pour la congélation systématiques des embryons non replacés dans l’utérus. Dans le cas d’une deuxième tentative FIV, la femme évitera un traitement hormonal lourd et une simple préparation sera faite pour le transfert de l’embryon congelé.
9. Vous êtes plus susceptible d’avoir une grossesse gémellaire avec une FIV
Il est largement connu que le traitement de fertilité peut entraîner une plus grande probabilité d’une grossesse multiple. Les quadruplés et le plus qui sont souvent fortement médiatisés sont rarement le résultat de la FIV. Ils surviennent habituellement à la suite à la prise de médicaments de fertilité à forte dose combinés avec l’insémination intra-utérine (IAC). Toutefois, il est plus courant d’avoir des jumeaux ou des triplés avec la FIV. En effet, généralement, deux embryons sont implantés dans l’utérus pour augmenter les chances de concevoir une grossesse. Les transferts multiples d’embryons sont recommandés pour les patients avec un pronostic difficile. Les faux jumeaux sont plus susceptibles de se produire, peut-être en raison des techniques associées à la FIV telles que l’ICSI quand un sperme est introduit dans un ovocyte.
10. L’embryoscope pour un meilleur suivi de l’embryon
De nombreuses personnes subissant une FIV souhaitent augmenter leurs chances de succès par tous les moyens possibles. Il existe un certain nombre de techniques supplémentaires qui peuvent améliorer le taux de succès tels que l’embryoscope. L’embryoscope est un type spécial d’incubateur avec un enregistrement vidéo en continu. Les embryons peuvent être surveillés à chaque étape de développement sans avoir à être retirés de leur environnement contrôlé.