Fécondation in vitro : le transfert des embryons

Qu’est-ce que le transfert d’embryons ?

L’une des dernières étapes de la fécondation in vitro est le transfert de l’embryon ou des embryons dans la cavité utérine. Le transfert d’embryons peut être effectué le deuxième, troisième, quatrième ou cinquième jour de culture. Le temps de transfert optimal est déterminé par la quantité et la qualité des embryons obtenus à la suite de l’ICSI ou de la procédure classique de FIV. Le transfert d’embryons est effectué au moyen d’un cathéter spécial sous contrôle échographique.

 

Avant le transfert d’embryons

Avant de prendre la décision d’avoir recours au transfert d’embryons, nous vous recommandons de prendre en considération quelques facteurs :

• Êtes-vous prêt, mentalement et physiquement, à accueillir dans votre famille des nouveaux membres, petits, sans défense, attendant votre amour, votre dévouement et votre temps ?
• Êtes-vous capable d’éduquer et de fournir des conditions de vie, de développement, d’éducation non pas pour un, mais pour deux enfants ?
• Êtes-vous prêt à faire face à d’éventuelles complications liées à la grossesse ou à la maladie des enfants ? Même dans le cas des enfants conçus naturellement et des grossesses uniques, il y a toujours le risque de malformations, de fausses couches, de problèmes de maintien de la grossesse, etc ;
• Si vous êtes indécis, parlez-en à votre médecin. Ses connaissances et son expérience vous aideront à dissiper vos doutes ;

Quand avoir recours à un transfert des embryons ?

La plupart des centres transfèrent les embryons lorsqu’ils sont au stade de 4 à 8 cellules, c’est-à-dire le deuxième ou le troisième jour après le prélèvement. Dans une conception naturelle, les embryons à ce stade seraient au niveau des tubes, et non dans l’utérus. Par conséquent, dans cette technique de fécondation médicalement assistée, les embryons restent dans l’utérus en attendant d’atteindre le stade de développement qui permet l’implantation. Certains pensent qu’il serait préférable de transférer les embryons à un stade de développement plus avancé, le stade de blastocyste (5 jours après le prélèvement). C’est le stade auquel l’embryon commencerait physiologiquement à s’implanter.

 

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En quoi consiste le transfert d’embryons ?

Les avantages du transfert des embryons

La procédure permet de transférer uniquement les embryons qui se sont avérés capables de survivre jusqu’à un stade de développement relativement avancé. Cette procédure permet aussi d’éviter de transférer les embryons qui cessent de se développer dans les premiers jours suivant la fécondation des ovocytes. Cette technique n’augmente cependant pas la probabilité d’obtenir une grossesse et nécessite des ressources technologiques importantes. Le choix du moment du transfert des embryons dépend donc du cas clinique particulier. La plupart des centres ont tendance à effectuer le transfert le troisième jour après le prélèvement des ovocytes.

 

Combien d’embryons sont transférés ?

Le choix d’embryons à transférer dépend de nombreux facteurs. Tout d’abord la qualité des embryons et l’âge de la femme. Un autre critère est le nombre de tentatives d’implantation antérieures ayant échoué. En général, le transfert d’un plus grand nombre d’embryons signifie une augmentation de la probabilité de grossesse, mais aussi du risque de grossesse multiple. Un événement considéré comme négatif pour le pronostic de la grossesse sur la mère et la santé des fœtus. La bonne pratique clinique consiste à transférer le moins d’embryons possible. Un pourcentage élevé de grossesses gémellaires est un indice négatif dans l’évaluation de la qualité d’un centre PMA. Les grossesses multiples, y compris les grossesses gémellaires, comportent un risque accru de complications obstétriques et néonatales. Plus le nombre de fœtus augmente, plus le risque de telles complications augmente.

 

Il s’agit notamment, mais pas exclusivement, des complications suivantes :

• Fausses couches ;
• Naissance prématurée ;
• Mort d’un des fœtus ;
• Faible poids à la naissance ;
• Croissance intra-utérine divergente ;
• Syndrome de transfusion fœtale ;
• Risque accru de malformations congénitales ;
• Risque accru de diabète, d’hypertension, d’insuffisance cardiaque maternelle ;
• Risque accru de prééclampsie ;

La procédure de transfert d’embryons

Le transfert d’embryons est une procédure simple et presque toujours totalement indolore, similaire à l’insémination intra-utérine in vivo. Les embryons sont aspirés avec une petite quantité de liquide de culture dans un mince cathéter, qui est inséré dans le canal cervical jusqu’à ce qu’il atteigne l’utérus, où les embryons sont déposés sur l’endomètre. La meilleure technique consiste en un transfert sous guidage échographique transabdominal. Il est important que le transfert des embryons dans l’utérus se fasse le plus rapidement et le plus doucement possible. Les embryons ne doivent pas souffrir de changements de température et ne doivent pas rester trop longtemps dans la lumière. En outre, le transfert doit se faire sans traumatisme pour l’endomètre et sans hémorragie.

 

Que faire après le transfert des embryons ?

Il y a beaucoup de discussions sur la manière de se comporter et sur la thérapie à suivre dans les jours qui suivent le transfert. Est-il nécessaire de suivre des règles particulières ou peut-on mener une vie normale ? Est-il nécessaire de prendre des médicaments pour favoriser l’implantation des embryons ? Les avis sont très différents sur le sujet. Cependant, la majorité des preuves scientifiques suggèrent que le repos, voire l’immobilité absolue, n’augmente en rien la probabilité de grossesse et que ces précautions sont totalement inutiles. Il est donc conseillé de mener une vie normale, sans effort ni stress excessif dans les jours qui suivent le transfert des embryons.

 

Ce qu’il faut éviter de faire dans les premiers jours suivants un transfert d’embryons

Voici quelques éléments que les gynécologues conseillent généralement d’éviter dans les premiers jours :

• Faire des activités qui impliquent des sauts et des secousses (comme la gymnastique ou la course) ;
• S’exposer à une chaleur excessive (saunas, bains chauds, soleil) ;
• Tabagisme, caféine, alcool et drogues ;

Tout médicament qui peut être prescrit doit être poursuivi jusqu’au moment du test de grossesse et éventuellement au-delà, si le test est positif.

 

Les autres phases de la fécondation in vitro

Analyse pour la femme , Analyse pour l’homme , Suppression , Stimulation , Prélèvement , Collecte de sperme , Prélèvement de sperme dans les testicules , Fécondation , Transfert d’embryons.

 

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