PMA et insémination artificielle : 5 réponses à vos questions
Quel est le déroulement d’une insémination artificelle, technique de PMA ?
L’insémination artificielle est recommandée lorsqu’il y a un problème d’interaction entre la glaire cervicale et les spermatozoïdes ou lorsque le liquide séminal est pauvre. Il est également utilisé en cas d’impuissance du partenaire, lorsqu’un donneur est nécessaire.
L’insémination artificielle a lieu sur un cycle spontané, pour lequel une surveillance échographique spécifique de l’ovulation est effectuée. Pour réaliser l’insémination artificielle, on peut également avoir recours à l’induction de la croissance folliculaire multiple, c’est-à-dire qu’il est possible de stimuler l’ovaire pour qu’il produise plusieurs ovocytes au cours du même cycle au moyen d’une thérapie hormonale. Dans ces cas, une échographie et/ou une surveillance hormonale sont obligatoires afin de réduire le risque de grossesses multiples et de syndrome d’hyperstimulation ovarienne grave.Les couples présentant une infertilité masculine légère, une stérilité inexpliquée ou une endométriose minime à modérée peuvent se voir proposer jusqu’à six cycles contrôlés d’inséminations intra-utérines, car ce protocole augmente les chances d’obtenir une grossesse.
Une fois qu’un follicule suffisamment mature a été identifié, on procède à l’insémination. En cas d’insémination par stimulation, un traitement hormonal est utilisé pour augmenter la production de follicules par les ovaires. Le développement des follicules est ensuite surveillé jusqu’à leur rupture au moment de l’ovulation.
Le moment de l’insémination effective est déterminé après l’administration d’une dose de gonadotrophine chorionique. Cette hormone a la capacité de reproduire ce qui est généralement le pic spontané de Lh : la conséquence en est que l’ovulation se produit 36 heures après l’injection de l’hormone Hcg. Certains spécialistes (mais pas tous) préfèrent effectuer une double insémination : une après 12 heures et l’autre 36 heures après la prise de l’hormone Hcg.
Quelques heures avant l’insémination artificielle, le partenaire masculin doit fournir un échantillon de liquide séminal, qui subit un traitement en laboratoire. Ce traitement est utilisé pour sélectionner les spermatozoïdes mobiles.
Lorsque le sperme est prêt, il est introduit dans l’utérus par un cathéter. Cette activité est généralement indolore, bien que cela varie en fonction de la sensibilité de la femme et de l’habileté du médecin.
Après l’insémination, de nombreux gynécologues prescrivent un traitement de soutien à base de progestérone ou de Hcg, qui facilite la stabilisation de l’embryon.
Les estimations particulièrement optimistes situent le taux de réussite autour de vingt-cinq pour cent par tentative. Les taux de réussite plus fiables sont estimés entre dix et vingt pour cent par cycle, un facteur qui varie principalement en fonction de l’âge du patient.
L’insémination artificielle ne doit pas être effectuée dans des cas tels que l’oligospermie ou l’asthénospermie, car il est impossible d’obtenir un résultat positif. Ces problèmes empêchent la quantité minimale de spermatozoïdes mobiles (et de forme régulière) qui peuvent faire réussir une insémination.
L’insémination artificielle est également inutile en cas de facteurs pelviens qui entraînent l’infertilité, tels que les problèmes tubaires en général et toutes ces adhérences qui agissent comme une barrière entre la trompe et l’ovaire ou directement autour de l’ovaire lui-même, rendant impossible la descente de l’ovule de l’ovaire dans la trompe.
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PMA par insémination artificielle avec donneur anonyme ou connu : quelle différence ?
L’insémination artificielle peut être de type homologue lorsqu’elle est réalisée avec les spermatozoïdes du partenaire. En cas de problèmes d’infertilité masculine, il est possible de recourir à l’insémination artificielle hétérologue, c’est-à-dire en utilisant le sperme d’un donneur.
L’insémination artificielle est souvent efficace pour les couples présentant une infertilité inexpliquée, une endométriose légère ou modérée du partenaire féminin, de légers problèmes de motilité des spermatozoïdes, un dysfonctionnement érectile.
L’insémination artificielle avec le sperme du partenaire utilise un cathéter dans la cavité utérine de la femme pour libérer les spermatozoïdes de son partenaire masculin. Cette technique peut être réalisée dans le cadre d’un cycle naturel ou après une légère stimulation ovarienne. Cependant, l’ovulation doit être surveillée par une échographie et des tests hormonaux.
L’insémination artificielle avec le sperme du partenaire (ou insémination artificielle avec sperme du conjoint, IAC) est indiquée pour le traitement de l’infertilité inexpliquée, en cas d’infertilité masculine légère et en cas d’altération de l’ovulation. Il s’agit de patientes pour lesquelles la production ovarienne n’est pas sérieusement altérée, l’une ou les deux trompes sont perméables et les paramètres du liquide séminal semblent normaux ou légèrement altérés.
Cette technique permet d’obtenir un taux de grossesse compris entre 10 et 20 % par cycle, en fonction de l’âge de la femme. Il est conseillé d’effectuer entre 3 et 6 cycles avant de tenter d’autres techniques de procréation assistée (PMA).
L’insémination artificielle avec sperme de donneur est une procédure qui consiste à déposer du liquide séminal, préalablement obtenu auprès d’un donneur externe soigneusement sélectionné, à l’intérieur de la cavité utérine afin d’augmenter la densité des gamètes et de favoriser la fécondation in vivo. En même temps, l’ovulation est programmée pour coïncider avec le dépôt de sperme.
Il s’agit d’une technique simple et efficace car l’échantillon de sperme utilisé présente toujours des conditions optimales en termes de qualité et de quantité de spermatozoïdes, ayant été préalablement sélectionné à cette fin.
Elle est recommandée lorsque le partenaire présente des maladies génétiques héréditaires ou une insuffisance testiculaire pour la production de spermatozoïdes.
L’échantillon de sperme est obtenu auprès d’un donneur qui a préalablement subi une étude médicale complète (analyse du sperme, du sang et de l’urine, examen général, étude des maladies sexuellement transmissibles, tests psychologiques) afin de garantir la qualité du sperme et d’éliminer la possibilité de pathologies. Tous les donneurs sont majeurs et signent une déclaration de consentement et d’anonymat pour leur don. L’échantillon est congelé avant d’être utilisé et conservé sans être utilisé pendant au moins six mois (période de quarantaine), afin de garantir la période de latence pour certaines maladies sexuellement transmissibles.