Le cancérologue ou oncologue spécialiste du cancer

L’oncologie est la branche de la médecine qui s’occupe de la prévention, du diagnostic et du traitement des néoplasmes, des tumeurs bénignes et malignes, en particulier du cancer.

En raison de la grande variété de tumeurs, on distingue généralement les oncologues cliniques (spécialisés dans le traitement des néoplasmes), les oncologues radiothérapeutes et les chirurgiens oncologues.

En outre, en raison des progrès rapides de la recherche en oncologie ces dernières années, on observe une tendance croissante à la surspécialisation. C’est-à-dire des oncologues spécialisés dans un type particulier de cancer ou un groupe de cancers. En oncologie, les équipes soignantes sont composées de professionnels hautement spécialisés qui travaillent de manière coordonnée et multidisciplinaire pour aborder tous les aspects de la maladie et s’adapter à chaque cas particulier

L’oncologie englobe la connaissance de tous les aspects liés au cancer : épidémiologie, prévention, traitements… Ainsi, la mission de l’oncologue est de prendre en charge le patient du diagnostic à la fin de la maladie.

De nombreuses recherches sont actuellement menées dans tous les domaines de l’oncologie : de la biologie cellulaire à la conception de nouveaux traitements plus efficaces et plus sûrs. Ces recherches font de l’oncologie une discipline en constante évolution.

Pour résumer, l’oncologie traite :

• Diagnostic de cancer.
• Traitement du cancer (chirurgie et thérapies non chirurgicales, telles que la chimiothérapie, la radiothérapie, l’hormonothérapie et autres modalités).
• Suivi des patients atteints de cancer après un traitement correct.
• Soins palliatifs pour les patients en phase terminale.
• Aspects éthiques liés à la prise en charge des patients atteints de cancer.
• Études génétiques, tant dans la population générale que, dans certains cas, chez les parents des patients (peut être indiqué dans certains types de tumeurs, lorsque la base héréditaire est connue).

Oncologue : quelles maladies traite-t-il ?

Les trois grandes spécialités de l’oncologie sont l’oncologie médicale, l’oncologie chirurgicale et la radio-oncologie :

• L’oncologue spécialisé en oncologie médicale (oncologue médical) est un expert du traitement pharmacologique du cancer.
• L’oncologue spécialisé en oncologie chirurgicale (chirurgien oncologue) est un expert des techniques d’ablation chirurgicale des tumeurs et de prélèvement de tissus pour biopsie. Il peut avoir des sous spécialisation comme en oncologie-hématologie ou en oncologie pédiatrique.
• Le radio-oncologue est un cancérologue expert en radiothérapie du cancer.

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Quand consulter un cancérologue ?

La première visite chez un oncologue a pour but d’évaluer la situation de la maladie. En général, on y est envoyé par un autre spécialiste qui soupçonne la présence d’une tumeur : les symptômes éventuels d’un néoplasme indiquent en effet souvent la présence d’autres troubles, de sorte que les gens peuvent s’adresser à d’autres médecins plutôt qu’à un oncologue. Lorsqu’un traitement contre le cancer est nécessaire, la première visite est suivie d’une série de contrôles pendant le traitement, également appelés visites de réévaluation, car ils servent à surveiller le résultat du traitement et à le corriger si nécessaire. Les visites de suivi suivent la défaite de la maladie : l’oncologue prescrit une série de visites de suivi. La fréquence des visites de suivi dépendra du type et du stade de la tumeur.

Quand une première visite chez un oncologue est-elle nécessaire ? Une tumeur ne donne pas toujours de symptômes, surtout dans les premiers stades. C’est pourquoi des contrôles réguliers auprès d’un médecin généraliste et de spécialistes sont vivement recommandés.

Préparez sa consultation

Il est conseillé d’apporter les dossiers médicaux précédents pour que le spécialiste les examine. Il est recommandé au malade du cancer d’être accompagné pour être soutenu en cas d’anxiété, de stress ou de découragement, et pour pouvoir mieux suivre les informations fournies par le médecin.

L’examen oncologique ne nécessite pas de préparation particulière, mais il est possible que la personne qui le subit doive se déshabiller, il est donc conseillé de porter des vêtements confortables. Si le trouble affecte la peau, il est recommandé de ne pas porter de maquillage, de crème bronzante ou de lentilles de couleur (qui cachent les grains de beauté de l’iris). Il est conseillé aux femmes de se présenter à l’examen en l’absence de menstruation, ce qui empêche l’examen des nævus et des taches dans la zone génitale. Il est recommandé de se soumettre au contrôle au moins 3 jours après la fin du flux menstruel et 7 jours avant le début du flux suivant.

Comment se déroule la consultation ?

L’examen oncologie commence par l’anamnèse, une série de questions utiles au diagnostic. L’oncologue s’enquiert des symptômes et de leur date d’apparition, de toute maladie préexistante ou actuelle, de la familiarité avec certains types de cancer (membres de la famille ayant été touchés) et de la présence d’autres facteurs de risque.

Il peut ensuite passer à l’examen physique, au cours duquel il examine le patient à la recherche d’une éventuelle pathologie. Elle commence généralement par une auscultation. Il poursuit ensuite par l’examen des ganglions lymphatiques, la palpation du cou, des aisselles, de l’abdomen et de la région de l’aine. Le gonflement des glandes lymphatiques peut indiquer la présence de tumeurs ou d’une inflammation. Les autres zones souvent examinées lors d’un examen oncologique sont les suivantes :

• Les poumons. En cas de problèmes respiratoires, le médecin procède à un examen objectif des poumons.
• La peau. Le médecin peut observer la peau à la recherche d’anomalies qui pourraient indiquer la présence de néoplasmes.
• En cas de suspicion de tumeur dans l’abdomen, le médecin observe la zone et effectue des palpations pour vérifier l’absence de douleur et la présence de toute anomalie au toucher.
• Le rectum. Si le problème éventuel se situe dans l’intestin, le médecin peut juger utile de procéder à un examen rectal. Le toucher rectal est totalement indolore ; en cas de gêne, il est bon de le mentionner au médecin qui mettra la personne à l’aise ;
• La poitrine. En cas de suspicion de cancer du sein, le médecin procède à un examen des seins, à la recherche d’asymétries, de lésions, de changements de forme ou de consistance, et procède à une palpation pour détecter d’éventuels gonflements ou masses. Il vérifiera également l’absence de production de lait injustifiée en pressant les mamelons.
• Un examen pelvien peut être effectué chez la femme. L’examen peut se faire par simple observation et palpation ou à l’aide du spéculum.
• Dans le cas d’une éventuelle pathologie testiculaire, prostatique ou vésicale, le spécialiste effectuera un examen urologique.

Le diagnostic d’une tumeur ne peut être considéré comme définitif qu’après des tests de diagnostic spécifiques et les investigations qui en découlent. Celles-ci sont en effet nécessaires pour discriminer avec certitude le type de néoplasme et ainsi prescrire le bon traitement.