Bilan hormonal d’infertilité féminine

Bilan hormonal d’infertilité féminine

Qu’est-ce que l’infertilité ?

L’infertilité correspond à une capacité réduite à concevoir et à engendrer une descendance. Plus précisément, elle correspond à l’incapacité de concevoir après un an de rapports sexuels réguliers. La stérilité, quant à elle, a un caractère définitif.

 

La stérilité est « primaire » lorsque, après un an de rapports sexuels réguliers, deux ou trois fois par semaine, sans utilisation de contraceptifs, le couple n’a pas obtenu de grossesse.

 

En revanche, elle est « secondaire » lorsque le couple a déjà eu au moins une grossesse mais ne parvient pas à en obtenir une autre ou à mener une nouvelle grossesse à terme.

 

Enfin, elle est « idiopathique* » lorsque, après des examens médicaux approfondis, sa cause n’est pas identifiée.

 

L’infertilité féminine, qui est à l’origine de 35 à 40 % des cas d’infertilité chez les couples, peut avoir plusieurs causes :

 

  • altérations hormonales ;
  • altérations tubaires ;
  • pathologies utérines ;
  • l’âge de la patiente ;
  • des maladies systémiques ou génétiques ;

 

Dans certains cas, elle peut résulter de l’impossibilité d’avoir des rapports sexuels en raison d’un vaginisme, un trouble sexuel qui se manifeste sur le plan physico-psycho-somatique et qui rend les rapports sexuels difficiles.

 

La plupart des formes d’infertilité féminine ne peuvent être prédites ou évitées.

 

Néanmoins, les facteurs de risque qui contribuent à l’infertilité peuvent, dans certains cas, être contrôlés afin de prévenir l’apparition de cette condition. Il s’agit de modifications du mode de vie. Par exemple, modérer la consommation d’alcool, arrêter de fumer, maintenir un poids sain, faire de l’exercice et réduire le stress.

 

Qu’est-ce que le bilan hormonal d’infertilité ?

Le diagnostic de l’infertilité repose sur des dosages hormonaux et des examens instrumentaux.

 

Les dosages hormonaux les plus fréquemment demandés par le gynécologue sont les suivants : FSH, LH, œstradiol et prolactine à réaliser entre le 2e et le 3e jour du cycle menstruel et progestérone au 21e jour ; TSH, fT4 et AMH (hormone antimüllérienne) qui peuvent être réalisées indépendamment du cycle.

 

Les examens instrumentaux les plus fréquemment demandés sont :

  • l’échographie pelvienne : un examen instrumental essentiel dans l’évaluation de la fertilité d’une femme, car il permet de vérifier le nombre de follicules ovariens, la survenue de l’ovulation et la présence d’éventuelles lésions de l’utérus et des annexes ;
  • hystérosalpingographie : examen radiologique peu invasif qui permet une bonne évaluation de la morphologie et de toute pathologie utérine et de la perméabilité des trompes grâce à la perfusion d’un produit de contraste ou d’une solution saline stérile mélangée à de l’air et à l’évaluation ultérieure des scans radiologiques obtenus. Les informations sur la morphologie de l’appareil génital féminin, obtenues par hystérosalpingographie, permettent d’établir un diagnostic différentiel des causes possibles de la stérilité féminine ;
  • hystérosonographie/salpingographie : échographie transvaginale avec introduction par un fin cathéter d’une solution saline stérile alternant avec de l’air dans la cavité utérine afin de visualiser son passage à travers les salpes et d’en évaluer ainsi la perméabilité. La dilatation de la cavité utérine permet également de mieux définir les marges de l’endomètre et les caractéristiques de la cavité elle-même ;
  • hystéroscopie : technique endoscopique peu invasive permettant d’évaluer la cavité utérine, la présence de pathologies endocavitaires et l’endomètre ;

 

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Après le bilan hormonal, que se passe-t-il ?

Les traitements de l’infertilité féminine peuvent être médicaux ou chirurgicaux, selon les causes de l’infertilité. Environ 25 % des cas d’infertilité féminine sont dus à des dysfonctionnements hormonaux qui peuvent provoquer une anovulation.

 

L’une des conditions les plus fréquentes associées à l’absence d’ovulation (anovulation) est le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui touche environ 5 à 10 % de la population féminine en âge de procréer. Le traitement de ce syndrome doit commencer par des modifications du mode de vie et, en cas de surpoids et/ou d’obésité (40 à 80 % des femmes atteintes du SOPK), par une réduction du poids corporel.

 

Une affection fréquemment associée à l’infertilité (environ 10 % de la population féminine en âge de procréer) est l’endométriose, une maladie caractérisée par la présence d’endomètre en dehors de la cavité utérine, dans d’autres régions du corps féminin, normalement dans le bassin.  Dans les cas légers, le traitement peut être médical, tandis que dans les cas plus graves, il est principalement chirurgical.

 

En cas d’anovulation, l’ovulation peut être induite par l’administration de certains médicaments (citrate de clomifène et gonadotrophines). L’induction pharmacologique de l’ovulation doit être associée à une surveillance échographique étroite de la croissance folliculaire jusqu’à l’ovulation et être suivie de rapports sexuels ciblés ou d’inséminations intra-utérines. Les risques majeurs de ces traitements sont le syndrome d’hyperstimulation ovarienne et les grossesses multiples.

 

Quarante pour cent des femmes atteintes du SOPK ont un métabolisme du glucose altéré avec une résistance à l’insuline pour laquelle l’utilisation de la metformine, un médicament sensibilisant à l’insuline, peut être utile pour améliorer l’équilibre métabolique et donc la réponse au citrate de clomifène et aux gonadotrophines.

 

Une autre cause d’anovulation est l’hyperprolactinémie, qui peut être causée par des adénomes hypophysaires, la prise de médicaments, l’hypothyroïdie ou l’insuffisance rénale chronique. Dans ces cas, le traitement fait appel à des médicaments tels que la cabergoline ou la bromocriptine, qui peuvent abaisser les niveaux de prolactine et rétablir l’ovulation.

 

Dans les cas d’infertilité anovulatoire, une collaboration étroite entre un gynécologue et un endocrinologue est recommandée afin de garantir une procédure diagnostique et thérapeutique correcte.

 

Dans 25 à 35 % des cas d’infertilité féminine, la cause est une altération morpho-fonctionnelle des trompes de Fallope qui, si elle est mineure, peut être traitée chirurgicalement par laparoscopie, avec de bons taux de réussite (grossesse obtenue dans 50 à 65 % des cas dans un délai de 12 à 18 mois).

 

5 à 10 % des cas de stérilité féminine sont dus à des pathologies utérines congénitales (malformations, septa utérin ou cervical) ou acquises (myomes ou polypes), qui nécessitent souvent un traitement chirurgical avec de bons résultats.

 

Le choix de la thérapie médicale ou chirurgicale est fait par le gynécologue, qui identifie le traitement le plus approprié pour chaque patiente.

 

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