Ce qu’il faut savoir sur le cancer colorectal et les dépistages
Cancer colorectal et prévention
La prévention du cancer colorectal passe par un régime alimentaire sain et des habitudes d’exercice physique, ainsi que par le respect des recommandations en matière de dépistage.
L’un des meilleurs outils de prévention est le dépistage régulier. La recommandation standard est que toute personne âgée de 50 à 75 ans devrait subir un dépistage du cancer colorectal, mais il peut être nécessaire de commencer plus tôt s’il y a des antécédents familiaux de cancer colorectal.
On a estimé que si nous pouvions faire passer à tout le monde un dépistage conforme aux recommandations, nous pourrions prévenir plus de 90 % des cancers colorectaux.
Dépistage du cancer colorectal
La coloscopie pour le dépistage du cancer colorectal
Le cancer colorectal se développe presque toujours à partir de polypes précancéreux, qui sont des excroissances anormales, dans le côlon ou le rectum.
Les coloscopies sont recommandées tous les dix ans environ pour les personnes qui ne présentent pas un risque accru de cancer colorectal. Les coloscopies permettent aux médecins de détecter les polypes suspects et de les retirer au cours de la même visite.
La coloscopie est un moyen de dépister le cancer colorectal et les polypes précancéreux. Elle peut également être utilisée pour diagnostiquer des problèmes au niveau du côlon, comme la recherche de sources de diarrhée chronique, de saignements, etc.
L’intervention nécessite de boire des liquides la veille, ce que l’on appelle la préparation intestinale. Le jour de l’intervention, une perfusion est posée et le personnel soignant administre des sédatifs aux patients.
Le coloscope est ensuite inséré dans le rectum et passe dans le côlon jusqu’à sa jonction avec l’intestin grêle. Il est ensuite retiré et les polypes sont enlevés ou des biopsies sont effectuées si nécessaire.
La sonde est ensuite entièrement retirée et le patient est ramené dans sa chambre. On lui donne quelque chose à manger ou à boire et lorsqu’il est suffisamment remis de la sédation, il peut rentrer chez lui. Le patient doit être ramené chez lui en raison de la sédation.
Les autres moyens de dépistage du cancer colorectal
Outre la coloscopie, il existe d’autres options de dépistage, notamment la sigmoïdoscopie, qui permet d’examiner uniquement la partie inférieure du côlon. Il existe également des tests de selles : la recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) ou le test immunochimique fécal (TIF), qui permettent de détecter la présence de sang dans les selles. La RSOS est un bon test, mais elle peut donner des résultats faussement positifs si le sang est présent pour d’autres raisons, comme des hémorroïdes, certains médicaments ou même la consommation de viande de bœuf la veille.
DEVIS EXPRESS
Vous souhaitez avoir plus de renseignements
Questions à poser à votre médecin sur le cancer colorectal
Quelles questions poser à votre médecin ?
- Dois-je passer un test de dépistage du cancer colorectal ?
- Quelles sont mes options de traitement en fonction de mon diagnostic ?
- Quels essais cliniques sont disponibles pour moi ? Où sont-ils situés, et comment puis-je en savoir plus à leur sujet ?
- Quel plan de traitement recommandez-vous ? Pourquoi ?
- Quel est l’objectif de chaque traitement ? S’agit-il d’éliminer le cancer, de m’aider à me sentir mieux, ou les deux ?
- Quels sont les risques et les effets secondaires possibles de chaque traitement, à court et à long terme ?
- Qui fera partie de mon équipe soignante, et quel est le rôle de chaque membre ?
- Qui dirigera l’ensemble de mon traitement ?
- Comment ce traitement affecte-t-il ma vie quotidienne ? Serai-je capable de travailler, de faire de l’exercice et d’accomplir mes activités habituelles ?
- Ce traitement peut-il affecter ma vie sexuelle ? Si oui, comment et pendant combien de temps ?
- Ce traitement pourrait-il affecter ma capacité à être enceinte ou à avoir des enfants ? Dans l’affirmative, dois-je consulter un spécialiste de la fertilité avant le début du traitement du cancer ?
- Si je m’inquiète de la gestion des coûts des soins du cancer, qui peut m’aider ?
- Quels sont les services de soutien disponibles pour moi ? Pour ma famille ?
- Si j’ai des questions ou des problèmes, qui dois-je appeler ?
Questions à poser avant l’opération
- Où se situe exactement le cancer ?
- Que savez-vous de mon cancer à ce stade ?
- Si j’ai un cancer du rectum, dois-je subir une radiothérapie et une chimiothérapie avant mon opération ?
- Quels autres examens seront effectués avant l’opération ?
- Pouvez-vous décrire l’intervention chirurgicale que je vais subir ?
- Que prévoyez-vous d’enlever pendant l’opération ? Le côlon, le rectum ou les ganglions lymphatiques ?
- Une biopsie fait-elle partie de l’opération ?
- Combien de temps après l’opération aurai-je les résultats de tous les tests et un diagnostic définitif ?
- Pensez-vous que je puisse avoir besoin d’une colostomie temporaire ou permanente ?
- Est-ce le type d’intervention standard pour mon cas ?
- Combien de fois avez-vous pratiqué ce type d’opération avec succès ?
- Qui me donnera des informations sur la façon dont je dois me préparer à l’opération et au séjour à l’hôpital ? Combien de temps vais-je rester à l’hôpital ?
- Comment ma douleur sera-t-elle contrôlée après l’opération ?
- Quels autres effets secondaires sont possibles avec ce type d’opération ?
Qu’est-ce que le cancer colorectal ?
Le cancer apparaît lorsque des cellules de l’organisme commencent à se développer de manière incontrôlée. Le cancer colorectal commence dans le côlon ou le rectum, et peut être appelé cancer du côlon ou cancer du rectum, en fonction de son point de départ.
Le côlon et le rectum constituent le gros intestin, qui fait partie du système digestif, également appelé système gastro-intestinal.
La plupart des cancers colorectaux se développent d’abord sous forme de polypes, qui sont des excroissances anormales à l’intérieur du côlon ou du rectum et qui peuvent devenir cancéreuses si elles ne sont pas retirées. Lorsqu’il est découvert à un stade précoce, le cancer colorectal est hautement traitable. Même s’il se propage dans les ganglions lymphatiques voisins, le traitement chirurgical suivi d’une chimiothérapie est très efficace.