Chirurgie mini-invasive de la colonne vertébrale
Equipements et formation technique nécessaires
Dans le domaine de la chirurgie de la colonne vertébrale, d’innombrables étapes ont été franchies au cours des 20 à 30 dernières années seulement, et de nombreuses opérations qui, il y a 30 ans, semblaient « prohibitives » parce que trop invasives et risquées pour le patient, sont aujourd’hui devenues des opérations de routine pour un nombre croissant de chirurgiens spécialisés dans ce type de chirurgie.
Le mérite de cette évolution réside non seulement dans la formation de plus en plus adéquate des jeunes chirurgiens, qui profitent de l’expérience acquise par leurs professeurs, mais aussi dans l’amélioration des techniques chirurgicales. En fait, les techniques sont devenues de moins en moins invasives au fil du temps et aujourd’hui, nous en sommes à un point où il est probablement difficile d’imaginer une nouvelle réduction du caractère invasif de la plupart des opérations les plus courantes sur la colonne vertébrale.
Au fil des ans, un certain nombre de techniques et d’équipements chirurgicaux innovants ont été introduits, développés et perfectionnés, permettant une intervention efficace, tant par des procédures chirurgicales radicales que mini-invasives, selon le cas et la pathologie à traiter. En matière de chirurgie de la colonne vertébrale, la chirurgie mini-invasive ou la chirurgie endoscopique du rachis nécessitent des compétences particulières du chirurgien orthopédique. Désormais, un des critères pour choisir le meilleur chirurgien colonne vertébrale est sa spécialisation dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Ainsi, le meilleur chirurgien du rachis en france sera un des meilleur chirurgiens du dos qui aura poursuivi son cursus dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Recherchez sur internet le meilleur chirurgien colonne vertébrale lyon ou le meilleur chirurgien du rachis à paris par exemple et vous allez voir que les résultats donnés seront tous des médecins orthopédiques qui maîtrisent parfaitement les techniques chirurgicales mini-invasives de la colonne vertébrale.
Comment se déroule une opération chirurgicale endoscopique de la colonne vertébrale?
Les douleurs musculo-squelettiques de la colonne vertébrale sont très souvent liées à une discopathie dégénérative et traitées initialement par des traitements pharmacologiques et de rééducation.
Cependant, lorsque la douleur persiste de manière significative et que des déficits neurologiques sont présents, malgré les traitements conservateurs entrepris, un traitement chirurgical peut s’avérer nécessaire.
Contrairement à la chirurgie traditionnelle, les procédures chirurgicales mini-invasives ont l’avantage de laisser des cicatrices à peine visibles et de limiter au minimum l’agression chirurgicale des tissus mous paravertébraux. Il en résulte un rétablissement plus rapide du patient et moins d’effets secondaires par rapport à la chirurgie traditionnelle.
La chirurgie du rachis mini-invasive peut être réalisée sous anesthésie générale, rachidienne ou locale, selon le type d’opération. Pour réaliser ce type de chirurgie, le chirurgien utilise une instrumentation de pointe et une équipe chirurgicale hautement spécialisée.
Par rapport à la chirurgie traditionnelle, outre le caractère moins agressif, les avantages pour le patient sont nombreux :
- Plaie chirurgicale minime (2-3 cm) ;
- Durée d’hospitalisation d’un ou deux jours ;
- Temps de récupération du travail et de l’activité physique et sportive d’une à deux semaines ;
La chirurgie endoscopique de la colonne vertébrale étape par étape
La chirurgie endoscopique de la colonne vertébrale permet de traiter différentes pathologies. Dans l’approche chirurgicale, le déroulement de l’intervention varie notamment selon le type de pathologie de la colonne vertébrale à traiter. Cependant, peu importe la pathologie qui doit être traitée, la chirurgie mini-invasive de la colonne vertébrale repose toujours sur le même principe.
Prenons l’exemple de la stabilisation vertébrale. La stabilisation vertébrale concerne les cas d’instabilité, scoliose, spondylolisthésis, spondylose dégénérative, sténose, arthrose discale sévère dans laquelle le disque intervertébral dégénère en provoquant un contact entre les vertèbres adjacentes. Elle peut également être réalisée dans les cas de fractures vertébrales complexes qui ne peuvent pas être traitées autrement que par kyphoplastie ou vertébroplastie. L’incidence de l’instabilité précoce est de 5-6 % chez les hommes et de 2-3 % chez les femmes. Elle augmente avec la pratique précoce (avant l’âge de sept ans) de sports tels que l’haltérophilie, la lutte et les sports de combat, la gymnastique et le judo. L’instabilité dégénérative, quant à elle, est présente à partir de 50 ans et est liée aux altérations morphostructurales résultant de l’avancée en âge.
La chirurgie endoscopique de la colonne vertébrale est basée sur le respect total de toutes les structures du corps. Ainsi, l’utilisation d’instruments très sophistiqués permet de placer des vis transpédiculaires et des tiges de maintien en ne faisant qu’une incision d’un centimètre dans la peau. Grâce à une technique spéciale, une fois les vis insérées, une barre de maintien est introduite en liaison avec les vis, ce qui permet de corriger complètement l’altération de la colonne vertébrale. L’endoscopie permet également un contrôle absolu de ce qui est fait.
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Les limites de la chirurgie mini-invasive de la colonne vertébrale
Les risques chirurgicaux restent les mêmes que ceux de la chirurgie conventionnelle « ouverte ». Il faut toujours garder à l’esprit que les techniques mini-invasives sont un moyen et non une fin. La finalité est le traitement de la maladie selon des critères définis par les études scientifiques et l’expérience. Si ces résultats peuvent être obtenus en endommageant moins les tissus, avec des incisions plus petites, avec des moyens optiques, avec le robot, avec la réalité augmentée, alors c’est un véritable progrès. Mais chaque jour, les chirurgiens orthopédistes des situations dans lesquelles la technique mini-invasive n’a pas permis d’obtenir le résultat souhaité. Il est nécessaire que le patient à qui l’on propose une opération mini-invasive utilisant les techniques les plus modernes, discute en détail avec le chirurgien des avantages et des inconvénients de la technique proposée, notamment en vue du traitement de la maladie. Ceci est d’autant plus vrai que l’on entre dans le domaine des pathologies telles que les tumeurs pour des années d’expérience ont validé avec des résultats à long terme la nécessité de suivre des protocoles de traitement précis. Il est agréable et souhaitable d’appliquer les mêmes critères avec des techniques mini-invasives et avec l’aide de la robotique et de la réalité virtuelle.