Comment fonctionne linsemination intra uterine

Comment fonctionne l’insémination intra-utérine ?

Insémination intra-utérine : de quoi s’agit-il ?

L’insémination intra-utérine (IIU) est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) qui consiste à introduire directement des spermatozoïdes préparés dans l’utérus de la femme au moment de l’ovulation. Cette procédure est utilisée pour augmenter les chances de conception chez les couples ayant des difficultés à concevoir naturellement, tels que ceux ayant des problèmes de fertilité légère à modérée, des problèmes de motilité des spermatozoïdes ou des problèmes de glaire cervicale. L’IIU est souvent considérée comme une première étape dans les traitements de fertilité, avant de passer à des traitements plus complexes tels que la fécondation in vitro (FIV). L’IIU est une procédure relativement simple, non invasive et peu coûteuse par rapport à d’autres techniques de PMA, et peut être réalisée dans un cabinet de consultation médicale.

 

Quand avoir recours à l’insémination intra-utérine ?

Quelles sont les indications à l’insémination intra-utérine ?

L’insémination intra-utérine est indiquée en cas de :

  • infertilité inexpliquée ;
  • infertilité masculine légère à modérée ;
  • l’endométriose de stade I-II et certains cas de stade III-IV de la classification de l’American Fertility Society (AFS), notamment après chirurgie ;
  • échecs répétés de l’induction d’une grossesse par stimulation de l’ovulation et rapports sexuels ciblés ;
  • les pathologies sexuelles et coïtales qui n’ont pas trouvé de bénéfice à la simple insémination intracervicale ;
  • facteur cervical;

 

Quelles sont les conditions pour réussir une insémination intra-utérine ?

Les conditions essentielles pour le succès de l’insémination intra-utérine sont :

  • l’échantillon de liquide séminal avec oligoasthénospermie légère/modérée ;
  • la fonction tubaire ;

Les chances de grossesse varient de 10 à 20 % par tentative en fonction de la pathologie sous-jacente et de l’âge de la patiente.

 

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Qu’est-ce qui est impliqué dans l’insémination intra-utérine ?

L’insémination intra-utérine implique une stimulation pharmacologique modérée (gonadotrophines) pour une croissance folliculaire multiple. Des contrôles échographiques et des dosages hormonaux sont effectués pour surveiller l’ovulation pendant le traitement.

 

Le premier contrôle échographique, ainsi qu’une prise de sang pour mesurer la FSH, la LH et l’ESTRADIOL, sont effectués le deuxième ou le troisième jour du cycle : c’est ce jour-là que nous décidons si la patiente peut poursuivre la stimulation, en appelant le gynécologue dans l’après-midi, qui lui communiquera les valeurs des tests hormonaux effectués le matin. Les contrôles ultérieurs par échographie seront décidés par le gynécologue.

 

Au moment de l’ovulation, le partenaire masculin produira un échantillon de liquide séminal qui, après avoir été capacité, sera introduit dans la cavité utérine par un cathéter flexible. Cette technique est totalement indolore pour le patient et est réalisée dans notre département PMA.

 

Comment se déroule l’insémination intra-utérine ?

Les phases de l’insémination intra-utérine (IUI) sont :

  • Traitement pharmacologique pour induire la maturation de deux ou trois follicules ;
  • Surveillance échographique pour évaluer la croissance des follicules au moyen d’une échographie transvaginale et les éventuels dosages hormonaux ;
  • Préparation du liquide séminal et introduction du sperme dans la cavité utérine ;
  • Contrôle de la phase lutéale ;

Comme les hormones utilisées à cette fin peuvent induire la production de différents follicules, un suivi continu est très important afin d’éviter les effets secondaires et les grossesses multiples.
Le traitement est suivi par une série d’échographies pour évaluer le développement des follicules et, si nécessaire, par la mesure de la concentration de certaines hormones dans le sang.

 

L’induction de l’ovulation dans l’insémination intra-utérine diffère de celle effectuée dans la FIV. Dans la première, en effet, l’intention est de stimuler la croissance du seul follicule dominant, tandis que dans la seconde on induit la production de plus de follicules pour la fécondation en laboratoire.
Lorsque deux ou trois follicules atteignent la taille appropriée, l’ovulation est induite par une nouvelle injection d’hormone (gonadotrophine chorionique humaine ou hCG).

 

Peu avant ou immédiatement après l’ovulation, un échantillon de sperme frais (obtenu le jour même par masturbation) est préparé avec différentes techniques afin de permettre aux spermatozoïdes de pénétrer directement dans la cavité utérine, à travers un cathéter, évitant ainsi tout problème d’anticorps présent au niveau du col de l’utérus.
L’insémination intra-utérine est une procédure simple, en ambulatoire, qui ne nécessite pas d’anesthésie.

À l’aide d’une fine canule, un volume de 0,3 à 0,5 ml de liquide séminal traité est placé dans le col de l’utérus et injecté lentement. S’il n’est pas facile de passer par le canal cervical, on peut exercer une légère traction sur le cou à l’aide d’une pince et administrer un anxiolytique et/ou un antispasmodique.

 

Examens médicaux préliminaires

Pour le couple

  • Dosages hormonaux ;
  • Investigations génétiques ;
  • Tests immunologiques pour la présence d’anticorps anti-sperme ;

Pour l’homme

  • Spermogramme (examen du liquide séminal pour évaluer sa capacité de fécondation et d’autres fonctions fondamentales, telles que le nombre, la morphologie et le pourcentage de spermatozoïdes mobiles) ;
  • Spermoculture (analyse du sperme pour évaluer la présence d’agents infectieux dans les organes génitaux) ;

Pour les femmes

  • Hystérosalpingographie (pour vérifier l’état des trompes et leur perméabilité) ;
  • Échographie de l’utérus et des ovaires (pour vérifier l’ovulation, la quantité d’ovocytes, la présence d’éventuels kystes, fibromes ou autres formations) ;
  • Hystéroscopie (examen endoscopique de la cavité utérine) ;
  • Pap-test (examen cytologique qui recherche la présence d’une lésion due au VPH et d’altérations cellulaires au niveau du col de l’utérus) ;
  • Recherche d’agents infectieux (par exemple, écouvillon vaginal pour rechercher des agents pathogènes courants tels que Chlamydia et Candida) ;

Quels sont les risques de l’insémination intra-utérine ?

L’insémination intra-utérine présente des risques limités. Si plus de trois follicules atteignent une certaine taille, il peut y avoir un risque de grossesse multiple et la procédure peut être abandonnée.
En général, si après 2 ou 3 cycles d’insémination une grossesse ne survient pas, il convient de réévaluer le cas afin de passer à une technique in vitro.

 

Taux de réussite de l’insémination intra-utérine

L’insémination intra-utérine est relativement simple et donne de bons résultats. La probabilité de déclencher une grossesse avec cette technique est de 10 à 15 % par cycle. Les taux de réussite de cette technique varient en fonction des causes d’infertilité présentes dans le couple, de l’âge du patient, des valeurs du liquide séminal et du type de stimulation effectuée.

 

En général, si après 3-4 cycles d’insémination une grossesse ne se produit pas, il convient de réévaluer le cas et de passer à d’autres procédures plus sophistiquées, comme la fécondation in vitro.

 

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