Infertilité masculine : les causes et les remèdes
Les causes de l’infertilité masculine
Aujourd’hui, plus que jamais, la fertilité masculine est un problème qu’il ne faut pas sous-estimer mais qui, avec les bonnes mesures, peut être préservée et améliorée.
Il faut tout d’abord savoir que :
- Au moins 2 ou 3 spermogrammes doivent être effectués avant de donner un avis ;
- Un spermogramme qui n’est pas fait convenablement peut donner des réponses complètement fausses ;
- le spermogramme doit être effectué dans des centres spécialisés, généralement des centres PMA qui disposent de biologistes spécialement formés ;
Voyons maintenant les causes les plus fréquentes d’infertilité masculine.
Azoospermie
L’azoospermie est l’absence totale de spermatozoïdes. Ce manque pourrait être dû à :
- Un manque de production des spermatozoïdes (le testicule n’est pas capable de produire des spermatozoïdes) généralement dû à des facteurs génétiques ou à des dommages subis. Cette pathologie est confirmée par une biopsie testiculaire. En général, une personne souffrante d’azoospermie a une FSH supérieure à 10 UI ;
- l’incapacité de « faire sortir » les spermatozoïdes qui, pourtant, sont normalement produits (azoospermie obstructive). Les spermatozoïdes ne peuvent pas sortir car les canaux déférents sont obstrués. Cela est généralement dû à des causes génétiques ou à des inflammations antérieures ;
Oligo-asthéno-tératozoospermie (OAT)
L’oligo-asthéno-tératozoospermie désigne un nombre faible en spermatozoïdes, avec une faible mobilité et une forme altérée. Ce trouble, est la cause la plus fréquente de l’infertilité masculine. Une légère diminution de ces paramètres n’a pas de signification clinique et n’est souvent pas une cause d’infertilité.
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Infertilité primaire et secondaire
On dit qu’une personne est atteinte d’infertilité primaire une personne qui n’a jamais été capable de concevoir. L’infertilité secondaire, quant à elle, touche une personne, qui a déjà procréé, mais qui rencontre des difficultés lors d’une tentative ultérieure d’avoir un enfant.
Comment augmenter la fertilité masculine ?
Le rôle de l’alimentation
Une alimentation saine est essentielle (un organisme sain se reproduit mieux !). Il est conseillé de consommer peu de viande (et donc peu d’œstrogènes), beaucoup de légumes, beaucoup de poisson. Il n’y a pas de nourriture qui augmente la fertilité, mais il y a des habitudes alimentaires qui permettent de garder un appareil reproducteur en bonne santé. Vous pouvez boire un verre de vin rouge par jour (il contient du resvératrol, un excellent antioxydant). Il faut éviter l’abus de théine et de caféine. Evitez aussi les boissons gazeuses et l’introduction dans votre organisme de tout type de sucre non essentiel.
Un mode de vie sain pour booster la fertilité
Il est fortement recommandé de faire un peu d’activité sportive tous les jours (une marche rapide de plus de 30 minutes suffit), de ne pas fumer et d’essayer de dormir régulièrement pendant 8 heures par jour en gardant un rythme circadien optimal
Améliorez la qualité et la quantité des rapports sexuels
Une activité sexuelle régulière favorise la qualité des spermatozoïdes (une abstinence trop longue augmente le nombre de spermatozoïdes, mais diminue leur vitesse). Il est donc conseillé d’avoir des rapports sexuels tous les 3 jours, ni plus, ni moins. Cela permet d’optimiser le nombre de spermatozoïdes et les chances de grossesse. Ne cherchez pas le bon jour pour avoir des relations sexuelles. Chez l’homme, cela provoque un stress important et, après quelques mois, cela peut entraîner des difficultés d’érection
Attention à l’alcool et à la caféine
Un à deux cafés par jour est la quantité à ne pas dépasser pour garder des testicules sains. De même, un verre de vin rouge par jour est le seuil maximal pour garder en bonne votre corps et vos spermatozoïdes.
Le poids corporel a une énorme influence sur la fertilité
Le tissu adipeux produit des œstrogènes ! Le surpoids, et surtout l’obésité, détériore donc la qualité du liquide séminal. Elle diminue certainement le nombre de spermatozoïdes et augmente la fragmentation de leur ADN.
Éviter la surchauffe des parties génitales
Les testicules sont des glandes situées hors du corps, contenus dans le scrotum, et doivent donc rester à une température inférieure à 37 degrés. Il est clair que si on les oblige à compter avec le corps (sous-vêtements serrés, pantalons serrés, shorts « cyclistes »), ils vont se retrouver à une température qui ne leur est pas naturelle. Certaines professions peuvent être exposées plus facilement à cette augmentation de température au niveau des testicules.
Généralement, les dommages causés par ce genre de mauvaises habitudes sont réversibles, donc si vous changez de comportement, vous améliorerez sûrement la qualité de vos spermatozoïdes en 2 ou 3 mois.
Le sport ? Oui, mais adapté
Une activité sportive régulière ne peut qu’être bénéfique à votre fertilité à condition qu’elle soit ‘une activité sportive modérée, sans l’assimilation de substances dopantes, qui causera certainement des problèmes de production de sperme (et d’érection, à long terme).
Attention aux suppléments de fertilité masculine
Il n’existe pas de suppléments capables d’améliorer la morphologie du nombre, de la mobilité et de la morphologie des spermatozoïdes. Il existe certains compléments qui améliorent probablement la qualité de l’ADN des spermatozoïdes (mais ils ne sont pas capables d’augmenter la fertilité naturelle). L’amélioration de l’ADN du sperme peut être envisagée dans les mois qui précèdent une technique de PMA.
Evitez les situations de stress excessif
Le stress entraîne des problèmes de qualité du sperme (et surtout des problèmes d’érection). Une vie plus réglementée aide donc certainement à la fertilité d’un homme. Même qu’il soit impossible de supprimer toute source de stress, il serait idéal de le maîtriser et de garder donc un bon état de santé mentale qui ne peut avoir que des effets positifs sur la qualité de vos spermatozoïdes.
En conclusion, comment améliorer la fertilité masculine
En conclusion, pour améliorer la fertilité des hommes, il suffit de mener une vie saine et d’avoir des rapports sexuels réguliers mais non ciblés. Essayez tranquillement pendant 6 mois, un an maximum. Plus le temps passe sans aucun bon résultat, plus le problème est bien sûr important. Si la nature ne donne pas ses fruits toute seule pendant un an, elle n’y parviendra guère en lui donnant une année supplémentaire. C’est à ce moment qu’une consultation en PMA doit être envisagée.