PRK : avantages et inconvénients
Qu’est-ce que la technique PRK ?
La PRK (Photorefractive Keratectomy) ou photoablation réfractive de surface par laser excimer est une technique en chirurgie ophtalmique qui permet l’élimination de fractions microscopiques de tissu cornéen en surface.
La PRK : quand et pour qui est-elle adaptée ?
Le candidat idéal à la PRK
Le meilleur candidat pour la chirurgie réfractive avec PRK présente :
- Des niveaux adéquats de myopie, d’hypermétropie ou d’astigmatisme ;
- Intolérance relative aux lunettes ou aux lentilles de contact, c’est-à-dire que le patient manifeste le désir de réduire ou d’éliminer sa dépendance aux appareils de correction de la vue ;
- Des attentes réalistes quant aux résultats finaux, avec une compréhension complète des avantages ainsi que des risques possibles ;
La PRK est considérée comme sûre et efficace pour les personnes présentant des niveaux légers à modérés de myopie, d’hypermétropie et/ou d’astigmatisme. Un résultat positif peut également être obtenu pour des niveaux élevés de myopie et d’hypermétropie, mais les cas cliniques individuels doivent être soigneusement évalués. Plus le défaut de vision est élevé, plus le risque de manifester une opacité de la cornée au fur et à mesure que l’œil guérit est grand.
Candidats potentiels à la PRK
Un candidat potentiel à la PRK doit répondre à un certain nombre de critères de base :
- Sujet âgé de plus de 18 ans ;
- Erreur de réfraction stable (aucun changement notable au cours de l’année écoulée) ;
- Dioptries de la myopie entre -1.00 et -12.00 ;
- Taille de la pupille >6 mm ;
- Absence de sécheresse oculaire modérée à sévère, d’irrégularités oculaires, de cataractes, d’allergies, de maladies dégénératives et auto-immunes ;
Certaines conditions préexistantes peuvent compliquer ou empêcher le traitement :
- Maladie vasculaire du collagène (qui peut provoquer, par exemple, une ulcération de la cornée) ;
- Maladie oculaire (par exemple, sécheresse oculaire, kératocône ou glaucome) ;
- Maladie systémique (par exemple, diabète, polyarthrite rhumatoïde, etc.) ;
- Effets secondaires des stéroïdes ;
- Dystrophie cornéenne granulaire de type II ;
Technique PRK
L’intervention par PRK est rapide, indolore et est pratiquée en ambulatoire sous anesthésie topique. Au départ, l’épithélium, la partie la plus superficielle de la cornée, est enlevé pour exposer la couche sous-jacente de la cornée, le stroma. Le médecin effectue le traitement au laser proprement dit, qui dure de 30 à 60 secondes. À la fin de la procédure, une lentille de contact thérapeutique est appliquée, qui sera retirée au bout de 3 à 5 jours.
Dans les heures qui suivent l’intervention, une douleur peut apparaître, même d’une intensité considérable : c’est la conséquence de la blessure induite par l’enlèvement de la couche de cellules qui recouvre la cornée et de la plaie provoquée par le traitement au laser. Une légère gêne et un certain degré de brûlure dans l’œil traité sont également fréquents.
Déroulement du postopératoire de la PRK
La cicatrisation anatomique de l’opération, c’est-à-dire la guérison de la plaie causée par l’ablation de l’épithélium et l’application du laser, se produit en 3 à 5 jours. Ce n’est que lorsque la surface de la cornée a retrouvé son aspect normal que la vision commence à devenir claire.
La guérison complète, c’est-à-dire la récupération visuelle complète, prend plus de temps, une ou deux semaines, tandis que la stabilisation définitive prend parfois plusieurs mois, selon le défaut qui a été corrigé.
Les avantages et les inconvénients de la PRK
Les avantages de la PRK
La PRK est une technique très précise pour la correction de certains types de myopie, plus précise que le Lasik. 80% des patients qui subissent une PRK ont une vision de 10/10 sans lunettes ni lentilles de contact un an après l’opération. La PRK présente essentiellement un avantage, à savoir qu’elle ne creuse que très peu, ce qui permet d’économiser une grande partie du tissu cornéen. Il en résulte une plus grande stabilité postopératoire. C’est pourquoi la réalisation de la PRK permet un grand avantage lorsque nous sommes en présence d’une myopie très élevée ou de cornées très fines.
Un autre avantage du Prk est dans l’exécution de l’opération, qui est très simple par rapport au Lasik, qui nécessite l’utilisation de plusieurs instruments plutôt délicats.
Les inconvénients de la PRK
Le principal inconvénient de la PRK est dans la période postopératoire qu’elle implique. En effet, il s’agit d’une convalescence plus prolongée et une récupération de la qualité visuelle qui peut durer jusqu’à quelques semaines. Ainsi, le patient voit bien, est autonome, conduit la voiture, mais peut encore avoir quelques halos et quelques petites imprécisions dans sa vision pendant quelques semaines après l’intervention.
De plus, le patient devra nécessairement se protéger des rayons ultraviolets, il n’est donc pas conseillé de faire cette opération au printemps ou en été lorsque le soleil est très intense.
En outre, d’autres gènes peuvent apparaître :
- Une irritation mineure et des larmoiement dans les yeux pendant 1 à 3 jours après la PRK ;
- Il faut plus de temps à la PRK pour retrouver la vue qu’au Lasik, jusqu’à trois mois pour atteindre une vision de 95% à 100% ;
- L’issue de la PRK n’est pas toujours prévisible, parfois les patients continuent à avoir besoin de lunettes ;
Les possibles effets secondaires à la PRK
De nombreux patients opérés au PRK souffrent de toute forme d’abus dans les premières 24-48 heures suivant l’opération, et presque tous souffrent de sensibilité à la lumière. Au cours des six premiers mois suivant la PRK, les patients peuvent ressentir d’autres effets secondaires tels que:
- Perte de la vision qu’ils avaient auparavant avec des lunettes ou des lentilles ;
- Voir une petite lumière rougeoyante. Cela peut être permanent avec la PRK, en fonction de la taille de la pupille du patient avec une lumière faible ;
- Petits halos autour des images ;