Procreation medicalement assistee

Procréation médicalement assistée, fécondation in vitro (FIV) : quand la grossesse a besoin d’un coup de pouce

Infertilité : pourquoi ?

En médecine, un couple est considéré comme infertile s’il ne parvient pas à avoir un enfant après deux ans d’essais.
Les causes de l’infertilité au sein du couple peuvent être de nature masculine ou féminine, ou des deux au même temps.

 

Du côté de la femme, le vieillissement des ovocytes est un facteur particulièrement important dans l’infertilité. Les ovocytes des femmes qui ne sont plus jeunes présentent le plus souvent des anomalies génétiques (chromosomiques) et, s’ils sont fécondés, peuvent donner naissance à des embryons présentant des malformations, qui sont souvent avortés spontanément. Les infections causées par les maladies sexuellement transmissibles constituent également un problème pour la reproduction : les principales sont la syphilis, la gonorrhée et la chlamydia.

 

L’endométriose est l’une des causes les plus fréquentes d’infertilité. Elle consiste en la présence d’endomètre à l’extérieur de la cavité utérine, généralement dans la zone de l’appareil reproducteur féminin, mais aussi sur les organes génitaux externes et d’autres organes internes. La présence de ce tissu, qui chez les femmes en bonne santé est expulsé chaque mois avec les menstruations, génère une inflammation chronique des organes sur lesquels il s’est développé, et peut empêcher leur bon fonctionnement.

 

Du côté de l’homme,  le nombre de spermatozoïdes en soi n’est pas un indice avéré de fertilité, car il n’existe pas de corrélation certaine entre le nombre de spermatozoïdes et la fertilité, sauf en cas d’oligozoospermie (réduction du nombre de spermatozoïdes dans le liquide séminal) ou d’azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le liquide séminal) sévères.

 

Certaines conditions de travail qui exposent les travailleurs à des radiations, des substances toxiques ou des microtraumatismes augmentent le risque d’infertilité. L’exposition aux polluants du trafic urbain a également un effet négatif. Le tabagisme nuit aux spermatozoïdes : les fumeurs ont souvent plus de spermatozoïdes de morphologie anormale. Le même mode de vie, s’il est excessivement stressant, réduit la fertilité.

 

Les causes qui ont une pertinence strictement médicale, en revanche, sont toutes les pathologies qui altèrent la structure et la fonction du testicule ou du pénis (comme, par exemple, la cryptorchidie, l’hypospadias, la varicocèle, pathologies malheureusement en augmentation).

 

Fécondation in vitro (grossesse FIV), insémination artificielle… Les solutions de procréation médicalement assistée (PMA)

Des médicaments pour stimuler ou réguler l’ovulation

Pour stimuler l’ovulation, on peut utiliser du citrate de clomifène à administrer en début de cycle. L’effet secondaire indésirable induit par ces traitements est la possible altération de la glaire cervicale, ce qui implique la prise supplémentaire d’œstrogènes ou l’ajout de gonadotrophines, pendant 6-12 jours, dans la première partie du cycle, et leur utilisation nécessite une surveillance échographique constante des follicules ovariens éventuellement associée à des dosages hormonaux pour éviter une stimulation multifolliculaire entraînant un risque de grossesses multiples.

 

Si le citrate de clomifène ne donne pas de résultats ou s’il est contre-indiqué, le médecin propose l’utilisation de médicaments à base d’autres hormones, les gonadotrophines (équivalents LH et FSH).

 

Opérations chirurgicales : chez la femme ou l’homme

La chirurgie laparoscopique a permis de traiter avec succès de nombreuses femmes et principalement des patientes infertiles dont l’infertilité est secondaire à des adhérences, une endométriose pelvienne et ovarienne, un hydrosalpinx, une polykystose ovarienne résistant au traitement médical. La chirurgie permet également de poser un diagnostic dans de nombreux cas d’infertilité inexpliquée.

 

Chez le partenaire masculin, en cas d’azoospermie obstructive et dans certains cas d’azoospermie sécrétoire, il est possible de récupérer des spermatozoïdes et du tissu testiculaire, qui peuvent être utilisés pour des procédures de procréation médicalement assistée et qui peuvent être cryoconservés, au moyen de techniques chirurgicales appelées TESE.

 

Le principe de la procréation médicalement assistée (PMA)

L’insémination artificielle, ou insémination intra-utérine

L’insémination artificielle ou insémination intra-utérine est une procédure simple qui consiste à placer le sperme directement dans l’utérus, ce qui permet aux spermatozoïdes sains de se rapprocher de l’ovule.

 

La fécondation in vitro (ou FIV) : le transfert des embryons

La fécondation in vitro ou fiv est une technique en procréation médicalement assistée qui comporte 4 étapes principales : l’induction de l’ovulation, le prélèvement des ovules, la fécondation et le transfert des embryons. Avant de commencer le traitement, il est important d’être bien informé de toutes les étapes et de suivre une série de recommandations pour se préparer physiquement et mentalement, afin d’obtenir un taux de réussite élevé de la procédure. Nous passons en revue ci-dessous les conseils fondamentaux à garder à l’esprit lors de la préparation d’une fécondation in vitro.

 

Choisir le bon spermatozoïde grâce à la FIV par micro-injection (FIV ICSI)

L’ICSI (Intracytoplasmic sperm injection) est une technique de procréation médicalement assistée capable d’initier une grossesse même en présence de très peu de spermatozoïdes ou en cas d’azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le liquide séminal). Cette technique de pma consiste en l’injection d’un spermatozoïde sélectionné dans l’ovule de la femme, qui est stimulé pharmacologiquement pour produire des ovules de meilleure qualité. Si la fécondation est réussie, elle produit des embryons qui sont ensuite transférés dans l’utérus.

 

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PMA : et la charge émotionnelle ?

Il peut être très utile de rechercher un soutien psychologique pendant le processus de PMA, ce qui est approprié et possible à toutes les étapes de l’approche diagnostique et thérapeutique de l’infertilité, et peut-être même après la fin du processus de traitement.

 

Il est conseillé de choisir un psychologue professionnel expérimenté en matière d’infertilité, car des compétences spécifiques sont nécessaires pour travailler dans ce domaine d’intervention délicat, afin qu’il soit possible d’accompagner le couple à travers les différentes étapes du parcours de PMA, de soutenir les partenaires d’un point de vue émotionnel, de les aider à créer les conditions optimales, tant personnelles que de couple, pour affronter le parcours de PMA, et si ce dernier n’aboutit pas, de rechercher un autre projet génératif pour le couple.

 

Quelle intervention de l’INAMI pour la PMA ?

D’un point de vue administratif, en cas de FIV, l’INAMI peut intervenir pour 6 traitements complets chez chaque patiente avant 43 ans.

 

Grossesse classique ou grossesse PMA : quelles différences ?

Au niveau physiologique, il n’y a pas de différence entre les grossesses issues de la conception assistée et celles issues de la conception naturelle.

 

Les données de la littérature indiquent un risque accru de malformations chez les naissances par PMA par rapport aux naissances dans la population normale, cependant cette augmentation semble être attribuable davantage au facteur d’infertilité qu’aux techniques de PMA. En effet, dans de nombreux cas, la condition d’infertilité implique des anomalies dans les gamètes (ovocytes et spermatozoïdes), ce qui pourrait affecter le risque de malformations.

 

Dans le cas d’une grossesse spontanée ou d’une conception assistée, il est essentiel que la future mère se soumette aux contrôles médicaux et échographiques prescrits par son gynécologue aux dates prévues.

 

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